วันศุกร์ที่ 15 กุมภาพันธ์ พ.ศ. 2551

Tornade

Une tornade (de l'espagnol tornado, dérivé du verbe tornar, tourner) est un vortex (tourbillon) de vents extrêmement violents, prenant naissance à la base d'un nuage d'orage (cumulonimbus) lorsque les conditions de cisaillement des vents sont favorables dans la basse atmosphère. De très faibles tornades peuvent également se développer sous des nuages d'averses (cumulus bourgeonnant).

Ce phénomène météorologique a un pouvoir destructeur supérieur à celui d'un cyclone tropical au mètre carré, mais est de durée et d'étendue limitées : il concerne un corridor de quelques centaines de mètres de large sur quelques kilomètres de long. Les tornades engendrent les vents les plus forts signalés à la surface du globe, tuant chaque année de 300 à 400 personnes (selon une estimation de l'Organisation météorologique mondiale), dont 150 aux États-Unis[1].

Trombe marine

Phénomène spectaculaire et violent, une trombe marine est une colonne, en rotation, d'air mélangé avec de l'eau. Elle se forme au-dessus de l'eau. Moins intense qu'une tornade, elle se dissipe une fois sur la terre.

Les trombes se forment quand de l'air frais se déplace au-dessus d'eaux relativement plus chaudes. Le premier stade consiste en une colonne d'embruns en rotation, près de la surface de l'eau, pouvant ou non être accompagnée d'un entonnoir s'étendant vers le bas à partir d'un nuage de type cumulus. L'entonnoir s'allonge vers l'eau lorsque la trombe marine se renforce. Elle atteint sa maturité quand l'entonnoir touche la surface de l'eau. La vitesse des vents associés peut dépasser 95km/h. Se produisant pendant la journée, elles peuvent former des groupes de deux ou plus, durer jusqu'à 20 minutes et former des diamètres d'une vingtaine de mètres. Elles se déplacent à une vitesse de 15 à 25 km/h.

Les trombes marines semblent mettre en jeu des vents moins rapides que leurs homologues terrestres et apparaissent habituellement au début de l'été. Des chercheurs ont photographié des trombes d'eau et effectué des mesures dans le cœur de celles-ci à l'aide d'instruments embarqués dans des avions. On ne sait cependant pas clairement si les résultats obtenus sur les trombes sont transposables aux tornades, et en particulier à celles qui sont fortes et violentes. Le courant dans les niveaux inférieurs de la trombe d'eau peut, par exemple, différer de celui d'une tornade parce qu'un vortex sur l'océan, circulant sur une surface lisse, est donc soumis à des frottements plus faibles.

La girafe

La girafe (Giraffa camelopardalis) est une espèce de mammifère onguléartiodactyle et ruminant, originaire des savanes africaines et répandue du Tchad jusqu'en Afrique du Sud. Le mot girafe vient de l'arabe zarâfa (ZRaFat, زرافة la charmante).

Au terme de millions d'années d'évolution, la girafe a acquis une anatomie unique lui permettant notamment de brouter la cime des arbres.

Chez les Grecs, la girafe passait pour la fille du chameau et du léopard, d'où le terme de camelopardalis.

Le sage arabe Al-Qazwini dit d'elle : « Sachant qu'elle se nourrirait dans les arbres, Allah lui donna des membres antérieurs plus longs que les postérieurs ». Elle a été décrite, pour la première fois en France, par Pierre Belon (1517-1564)

En 1809, Lamarck pensait qu'à force d'allonger le cou, elle avait transmis ce trait à sa descendance. En 1872, Darwin pensait que son long cou était dû à une sélection liée aux périodes de famines, où un ou deux pouces faisaient la différence et permettaient de survivre.